FRESQUET (épouse GRANDCAMP) Michelle - 1951 S
FRESQUET (Michelle, épouse GRANDCAMP), née le 21 avril 1929 à Périgueux (Dordogne), décédée le 16 février 2015 à Toulouse (Haute-Garonne). – Promotion de 1951 S.
Michelle Grandcamp est décédée à Toulouse, où elle a résidé une grande partie de sa vie . Elle est entrée à l’École normale supérieure de Sèvres en 1951 . Michelle [Marie] Grandcamp est née Fresquet . Son père, Marcel Fresquet, occupait un poste important dans l’administration fiscale . Après avoir obtenu ses deux baccalauréats en 1946 et 1947 à Toulouse, elle entre en classe préparatoire au lycée Montaigne à Bordeaux . Elle y rencontre son futur époux, Paul Grandcamp, qui, lui, intégrera l’École spéciale des travaux publics .
En 1951 donc, elle est reçue deuxième au concours d’entrée de l’ENS . Les deux années suivantes, Michelle Grandcamp obtient les certificats de calcul différentiel et intégral, physique générale, chimie générale et mécanique rationnelle . Elle a son diplôme d’études supérieures en février 1955, dans le laboratoire de Pierre Aigrain . En juillet de cette même année, elle est reçue huitième à l’agrégation de sciences physiques . C’est aussi en 1955 qu’elle épouse Paul Grandcamp .
Sa passion est d’enseigner . Elle y a consacré toute sa carrière, d’abord au lycée de jeunes filles de Rouen, de 1955 à 1959, puis au lycée national mixte de Pointe-à- Pitre, en Guadeloupe, où son mari, ingénieur, avait été muté . Deux ans plus tard, elle rentre en métropole et prend un poste au lycée Bellevue de Toulouse . Elle y poursuit toute sa carrière . Le 1er janvier 1978, elle est promue agrégée hors classe .
Michelle Grandcamp, veuve depuis 1979, prend sa retraite en 1993 . Une étape difficile pour celle dont l’enseignement a été toute la vie et qui adorait ses élèves . Elle a été décrite au fil des années par ses proviseurs successifs comme un professeur aux qualités humaines et pédagogiques exceptionnelles .
Elle consacre alors son temps libre à la randonnée pédestre, au bridge et aux voyages, qui furent sa seconde passion, tout au long de sa vie . Elle a arpenté la planète dans tous les sens, partageant son temps, entre deux avions, entre Toulouse et sa maison familiale de Puymirol, une bastide du Lot-et-Garonne qu’elle aimait viscéra- lement . C’est là qu’elle repose, auprès des siens .
Isabelle SARRAN BARRIÈRE, sa filleule